Agglomération, Attractive et innovante, Formation

3ème édition du "Numériqu’elles"

La CAB a accueilli le 24 février, le « Numériqu’elles, événement qui a pour objectif de faire découvrir les métiers du numérique aux jeunes filles du territoire. 70 lycéennes et collégiennes étaient présentes à l’Hôtel de Ville de Boulogne-sur-Mer.

Publié le

Destiné à déconstruire les stéréotypes pour plus d’égalité, cet événement a pour volonté d’éveiller la curiosité des jeunes filles et éventuellement susciter des vocations.
Dans les Hauts-de-France, seulement 15% des salariés exerçant dans le milieu du numérique sont des femmes. Ce constat se remarque dès les formations comme nous l’explique Lucie Maillard, conseillère municipale déléguée à la communication et au numérique et conseillère communautaire déléguée au numérique et à l’innovation « à l’école Simplon, qui est présente aujourd’hui, il y a actuellement deux sessions de formations en cours. Sur les deux sessions, il y a 1 fille. C’est l’exemple type qu’il y a très peu de femmes qui sont dans ce milieu, d’où l’intérêt de ce genre d’événement. »

Mis en place depuis 2014 sur l’ensemble du territoire des Hauts-de-France et depuis 3 ans à Boulogne-sur-Mer, cet événement permet de regrouper en un seul et même lieu des entreprises, des centres de formation, des acteurs/actrices de l’éducation et de l’orientation qui ont une politique volontariste d’égalité. L’objectif étant de promouvoir la mixité et de leur montrer que le numérique offre une large palette de métier, et qu’elles y ont accès. Il n’est pas question de demander aux hommes de partir mais aux femmes d’arriver.
 

Pour Claire Quesnel, directrice régionale déléguée aux droits des femmes et à l’égalité auprès du préfet de région « on sait aujourd’hui que c’est un secteur d’avenir, il va y avoir beaucoup d’emploi qui vont se créer, il y en a déjà beaucoup aujourd’hui, et les jeunes filles y ont toutes leur place. Avec le développement de la robotisation et de l’autonomisation, il y a 80% des métiers qui existeront en 2030 que l’on ne connait pas aujourd’hui. Donc l’idée c’est de se dire que plein de nouveaux métiers vont arriver, et on a besoin de jeunes filles. »

Pour Capucine, lycéenne à Calais, le numérique est déjà un domaine qui la passionne « je m’intéresse à l’art digital, tout ce qui concerne l’animation. Un événement comme aujourd’hui, nous permet de savoir vers quelle école se diriger et échanger plus facilement avec des professionnels. » Lili, quant à elle, n’est pas attirée par le numérique mais « c’est une bonne idée cette journée, et c’est important de sensibiliser à l’égalité homme-femme. Dans beaucoup de métiers il y a de grosses différences, il faudrait changer cela. »